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Illustration de l'actualité - cliquer pour agrandir

Potale et niche murale

Dans le même esprit que les talismans figuratifs installés dans les maisons ou sur ses pourtours, les potales tiennent une place importante dans la protection de l’habitation.

Le mot potale peut recouvrir des significations très différentes. Il s’agit d’un substantif féminin wallon ignoré des dictionnaires classiques de la langue française. Du côté de Liège potale signifierait « petite pote », un petit creux laissé dans un mur, comme niche pour abriter un saint ou comme marque de non-mitoyenneté. C’est également le cas à Mons ou « potelle » est utilisé pour désigner une petite niche dans un mur qui définit le droit de chacun des deux voisins. À Charleroi « potèle » peut également nommer une lucarne ou un œil-de-bœuf* au pignon d’une maison.

Par chez nous, il semble que ce qui est appelé « potale » est une niche pour abriter une effigie sainte dans un mur. Il est intéressant de préciser que dans notre région, le terme potale est également donné au creux ménagé par les cultivateurs entre les gerbes, à mi-hauteur de la grange, pour permette à un homme de s’y tenir afin d’assurer le relais dans l’engrangement. Il est aussi courant de voir des petites niches aménagées dans les murs des étables ou des écuries. Ces dernières n’ont point d’intention pieuse mais bien de répondre au besoin d’y installer le quinquet.

Cette potale-ci est assez grande et peut aussi être désignée comme une niche murale. Elle se situe dans le mur d’enceinte d’une ancienne ferme appartenant à la famille Frix à La Bruyère.

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