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Illustration de l'actualité - cliquer pour agrandir

Borne-potale

Depuis la nuit des temps, les humains ont marqué certains lieux et certains bâtiments de la présence du sacré. En de nombreux endroits, cette pratique a été régulièrement reprise dans une perspective chrétienne. Les chapelles, les potales ou les croix sises au bord du chemin ou appliquées sur les façades des maisons sont surtout l’œuvre des populations. Toutes témoignent de la dimension religieuse de l’espace et de la vie des personnes qui les côtoient.

Les formes que peuvent prendre ces différents signes de piété sont nombreuses et cette variété est fort bien représentée dans l’entité de Beauvechain. S’y égrènent des chapelles à chambre, des niches murales, des potales, des grottes, des calvaires et des croix, des statues et des reliefs mais aussi ce qu’il est convenu de dénommer les borne-potales. Ces dernières portent parfois le nom de niche pédiculée, de potale sur socle ou encore de chapelle montée sur fût. Ces termes sont employés pour désigner une potale lorsque celle-ci descend du mur pour venir se poser sur un piédestal et endosser le rôle d’un reposoir.

Cette borne-potale dédiée à saint Roch avait échappé au recensement des chapelles et potales pourtant déjà très exhaustif réalisé dans le début des années 90’ sous l’égide du Chirel (Comité d'histoire religieuse du Brabant wallon). Il s’agit d’un édicule relativement récent qui abrite une céramique à l’effigie du saint, réalisée par Max van der Linden.

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