Chapelle à chambre

Le mot chapelle vient du latin vulgaire « capella » dérivé lui-même de « cappa », capuchon et par extension, manteau. Le terme paraît avoir indiqué d’abord l’endroit où l’on gardait le manteau ecclésiastique. Il est convenu de réserver l’usage du terme à de petits édifices, des églisettes dotées d’une porte et de fenêtres avec, à l’intérieur, un autel consacré et réservé en principe à un saint en particulier.

Pour exemple, la chapelle Gosin qui se situe au fond de la rue d’Agbiermont à Nodebais.

Nichée au creux d’un vallon, à la pointe d’un bois et entourée de champs, la chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours, au chevet tout en rondeur, accueille le promeneur. Le battant de la porte une fois poussé, la chapelle dévoile ses murs recouverts par les céramiques de Max van der Linden (1922-1999) qui content l’histoire de la construction de la chapelle en 1836 par Marie-Thérèse Gosin, fille d’un censier de la ferme d’Agbiermont. C’est sans doute en ce lieu qu’est conservée une des œuvres les plus signifiantes du célèbre céramiste.