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Illustration de l'actualité - cliquer pour agrandir

Fer à cheval

Dans la panoplie des porte-bonheurs, le fer à cheval est encore bien visible aujourd’hui. Les Romains affirmaient déjà qu’il était chargé d’une force magique uniquement dans le cas où il était trouvé de manière fortuite, au hasard d’un chemin.

Le caractère occulte de cet objet se mêle vraisemblablement avec sa préciosité. Le fer à cheval était déjà utilisé durant l’Antiquité mais de manière exceptionnelle et uniquement pour chausser les chevaux destinés à la guerre. Il n’était pas clouté mais plutôt maintenu par des lacets de cuir, voilà qui augmentait la probabilité d’en retrouver un, perdu sur la route après le passage des troupes.

À la qualité du trophée laissé par l’ennemi s’ajoute la rareté du fer travaillé et la crainte qu’inspirait le forgeron auprès de la population. En effet, donner naissance à des objets ferreux au départ de minerais plongés dans la fournaise n’est pas sans rappeler les feux de l’enfer. Pour beaucoup, posséder un objet en fer suffit à éloigner les sorts ou à préserver du tonnerre.

Le culte du fer à cheval est encore très répandu. On le retrouve accroché sur les portes des habitations ou des étables. Il trône également comme un talisman, au-dessus des abreuvoirs ou sur les manteaux de cheminées.

Crédit photo Atelier de l'Image

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